Ta fausse sérénité s'évanoui dans l'obscurité,
Laissant place, sans grand choix au silence.
Tu n'y peux rien, et tu le sais.
Avance toi dans le couloir,
carresse une derniere fois la quiétude en ces lieux clos.
Tu fumera jusqu'a ne plus avoir conscience,
tu enfoncera ces écouteurs si profondement,
tu poussera le son de plus en plus fort.
Pensant le bruit plus fort que tes pensées.
Te glissant sous les draps froid,
Les remontant le plus haut possible.
Ce n'est pas de dormir seul qui te rend si mal,
C'est de devoir te répondre.
Les souvenirs, vestiges d'un temps heureux. Vestiges d'une folie passagère, d'un goût d'amertume, pourant si essentiels et à la fois une tendance sadomasochiste si humaine.
Les mots me manquent, le coeur se serre, les flashs inondent ma tête, les mots qui claquent encore dans l'air, plus fort les uns que les autres, et ces lames dans la poitrine, joute verbale assassine.
On fera comme si de rien était pour ne pas laisser entrevoir le moment où l'on a été touché. Mise à nu forcé, elle devient cette personne si detestée.
Et puis les jours passent et on réapprend à se lever, on réapprend à marcher, et un jour biensûr on réapprendra à aimer, mais combien de temps encore referont nous ce chemin? Grandirons nous pour mieux chuter? Avalerons nous pour mieux digérer? Se sentir pousser des ailes pour mieux les brûler?
"Cette force qui fait qu'elle nous oublie"
L'amour infaillible et éternel est possible, seulement ce n'ai jamais au même moment, l'exception existe, mais la plupart du temps il se vit dans le regret et seul. Et le pire c'est de le savoir derriere nous. Mais quelque part, soyons heureux de l'avoir connu.
]]>Aucun choc, aucun drame particulier. Et pourtant une amnésie pesante.
Conscient d'accepter ce que nous sommes, avoué qu'à demi mot.
Tombe le voile de la confiance, de l'optimisme, en même temps que s'enfui la lumière dehors.
Mais tout ça fait ce que je suis.
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