On a enduré les pires choses, vu la pression dépasser nos mots.
Nos étendard levésfièrement, brulé à la compréhension, la crainte, sacrifié notre nature, même si sa résurrection presque imédiate resta secrete.
La lutte du pouvoir.
Pleuré, mourir, accepté.
Avec l'espoir, en vain, de lendemain interminable.
La conscience des choses... tout ça pour quoi?
Rien au final.
Comment la paix laisse place a l'horrible, l'insoutenable, la haine, le dégoût.
Et malgré tout, on se relève.
On espère, puis la route continue, seul.
Le chemin vers le meilleur réouvre ses frontières.
Seul on désespere. l'horizon caché derrière le voile opaque de l'agonie.
La raison laissant sa place a rien.
Vidé.
Mieux se reconstruire, l'objectif qu'on carréssera longtemps avant de le saisir a pleine main.
Avec la perte de soi.
Reculé pour mieux sauter.
Sauter dans le gouffre de l'oubli, prir les dieux de leurs bontés.
Mais finalement, nous somme nos propres dieux. Imcapable de comprendre notre guérison, un souffle inconnu.
L'instinct de survie? Le temps?
Le temps ne fait rien.
Le déclic est un mystère. N'essayons plus de comprendre.
Acceptons simplement.
Acceptons de redécouvrir le plaisir charnelle.
Les attentions.
De pouvoir être intérréssant.
De s'intérrésser.
D'apprendre.
D'apréhender un autre être. De craindre. Il n'y a que ça qui nous fait prendreconscience.
Le destin reposant dans les mains de celui qui vous a confié le sien.
La plus belle des absurdités.
Comme celle d'aimer plus que l'on ne s'aime. Accepter d'être faible devant elle.
De prendre ses paroles tranchantes qui ont plus de poid que n'importe quelles autres.
Accepter le bonheur c'est accepter la souffrance qui en découle.
Pour tout c'est pareil.
Seulement le malheur n'est rien comparé au bonheur inqualifiable.

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